En bref
La CPTS pense que l’installation d’IPA sur le territoire est une solution pour améliorer l’accès aux soins des patients. L’installation de l’IPA ne peut pour l’instant se faire que dans le cadre d’un exercice coordonné. Ainsi, des actions de soutien aux étudiants/futurs étudiants IPA ont déjà été effectuées par la CPTS (aide aux montages du dossier de prise en charge financière, rencontres, etc.)
Aussi la CPTS tente de présenter et de valoriser ce nouveau métier tant auprès des professionnels de santé que de la population. En ce sens, nous avons réalisé une vidéo dans laquelle sont interrogés médecin, IPA et patients afin d’avoir un regard croisé sur ce dispositif.
L’Infirmier en Pratique Avancée (IPA) qu’est-ce que c’est ?
C’est un Infirmier Diplômé d’Etat expérimenté qui a au moins 3 ans d’expérience professionnelle et qui se forme pendant 2 ans supplémentaires dans un Master universitaire à la Faculté de Médecine. Pendant cette formation, l’IPA développe ses compétences et en acquiert de nouvelles notamment en sciences médicales et en pharmacologie.
L’IPA, à quoi ça sert…
Pour le patient ?
L’IPA accompagne le patient dans son parcours de soins, c’est un professionnel qui vient renforcer le suivi de la santé des personnes en collaboration directe avec le médecin traitant ou référent et/ou l’équipe de soins.
Dans le cadre d’un suivi régulier l’IPA peut, en engageant sa propre responsabilité, prescrire des examens complémentaires, demander des actes de suivi et de prévention, renouveler ou adapter, si nécessaire, certaines prescriptions médicales.
L’IPA a le temps, les consultations sont longues : 45 min en moyenne, plus si nécessaire. Cela permet des temps éducatifs ciblés et la mise en œuvre de certains dépistages. Il est en général accessible directement au téléphone et permet de faire le lien entre les patients et leur médecin et/ou leur équipe de soins.
Pour les professionnels de santé et du médico-social ?
Pour le médecin, collaborer avec un IPA permet de partager le suivi des patients qu’ils soient stabilisés ou complexes en se confrontant à une autre approche disciplinaire qui vient enrichir les propositions faites aux patients.
L’IPA va pouvoir :
Permettre au médecin de voir plus de patients en partageant le suivi de ces derniers.
Mettre à jour les dossiers des patients qui le nécessitent, créer si besoin et alimenter leur Espace Santé.
Réaliser des évaluations complexes ou longues et en réaliser le compte-rendu.
Prendre le temps de réaliser avec les patients des actions d’éducation thérapeutique ciblées.
Améliorer la sécurité des soins en proposant des consultations post-hospitalisation en cabinet ou à domicile plus précoces avant la première visite médicale.
Faire le lien avec les autres intervenants (professionnels de santé ou du médico-social) et coordonner leurs interventions.
Faire gagner du temps aux Infirmiers à domicile en répondant à une partie de leurs besoins.
Faire gagner du temps aux Infirmiers à domicile en répondant à une partie de leurs besoins.
Permettre aux intervenants du médico-social d’avoir un relai auprès du médecin traitant ou référent.
Participer à la formation continue des professionnels de santé et la mise à jour de certains protocoles.
Il existe plusieurs motifs de recours à l’IPA qui propose deux parcours de soins. Un parcours pour les patients porteurs de pathologies chroniques et un parcours ponctuel permettant de réaliser des bilans de santé complets à toute personne le nécessitant une fois par an. Ces deux parcours nécessitent au préalable une coordination avec le médecin collaborateur qui oriente les patients à l’IPA pour fixer les motifs de recours.
Les lieux d’exercice possible ?
L’IPA peut être en exercice libéral ou salarié, au sein d’établissement de santé comme un CH ou un CHU, mais aussi au sein d’une structure associative, d’une fondation ou d’une structure d’exercice coordonné en soins primaires comme les MSP, ESP, ou CDS.
Les IPA en soins primaires bénéficient d’une aide à l’installation lors des deux premières années d’exercice en échange d’un engagement d’exercice dans la zone de 5 ans et sous condition d’une activité exclusive IPA. Cette aide s’élève à 27 000 € en zone normale et à 40 000 € en ZIP.
En bref
La CPTS pense que l’installation d’IPA sur le territoire est une solution pour améliorer l’accès aux soins des patients. L’installation de l’IPA ne peut pour l’instant se faire que dans le cadre d’un exercice coordonné. Ainsi, des actions de soutien aux étudiants/futurs étudiants IPA ont déjà été effectuées par la CPTS (aide aux montages du dossier de prise en charge financière, rencontres, etc.)
Aussi la CPTS tente de présenter et de valoriser ce nouveau métier tant auprès des professionnels de santé que de la population. En ce sens, nous avons réalisé une vidéo dans laquelle sont interrogés médecin, IPA et patients afin d’avoir un regard croisé sur ce dispositif.
L’Infirmier en Pratique Avancée (IPA) qu’est-ce que c’est ?
C’est un Infirmier Diplômé d’Etat expérimenté qui a au moins 3 ans d’expérience professionnelle et qui se forme pendant 2 ans supplémentaires dans un Master universitaire à la Faculté de Médecine. Pendant cette formation, l’IPA développe ses compétences et en acquiert de nouvelles notamment en sciences médicales et en pharmacologie.
L’IPA, à quoi ça sert…
Pour le patient ?
L’IPA accompagne le patient dans son parcours de soins, c’est un professionnel qui vient renforcer le suivi de la santé des personnes en collaboration directe avec le médecin traitant ou référent et/ou l’équipe de soins.
Dans le cadre d’un suivi régulier l’IPA peut, en engageant sa propre responsabilité, prescrire des examens complémentaires, demander des actes de suivi et de prévention, renouveler ou adapter, si nécessaire, certaines prescriptions médicales.
L’IPA a le temps, les consultations sont longues : 45 min en moyenne, plus si nécessaire. Cela permet des temps éducatifs ciblés et la mise en œuvre de certains dépistages. Il est en général accessible directement au téléphone et permet de faire le lien entre les patients et leur médecin et/ou leur équipe de soins.
Pour les professionnels de santé et du médico-social ?
Pour le médecin, collaborer avec un IPA permet de partager le suivi des patients qu’ils soient stabilisés ou complexes en se confrontant à une autre approche disciplinaire qui vient enrichir les propositions faites aux patients.
L’IPA va pouvoir :
Permettre au médecin de voir plus de patients en partageant le suivi de ces derniers.
Mettre à jour les dossiers des patients qui le nécessitent, créer si besoin et alimenter leur Espace Santé.
Réaliser des évaluations complexes ou longues et en réaliser le compte-rendu.
Prendre le temps de réaliser avec les patients des actions d’éducation thérapeutique ciblées.
Améliorer la sécurité des soins en proposant des consultations post-hospitalisation en cabinet ou à domicile plus précoces avant la première visite médicale.
Faire le lien avec les autres intervenants (professionnels de santé ou du médico-social) et coordonner leurs interventions.
Faire gagner du temps aux Infirmiers à domicile en répondant à une partie de leurs besoins.
Faire gagner du temps aux Infirmiers à domicile en répondant à une partie de leurs besoins.
Permettre aux intervenants du médico-social d’avoir un relai auprès du médecin traitant ou référent.
Participer à la formation continue des professionnels de santé et la mise à jour de certains protocoles.
Il existe plusieurs motifs de recours à l’IPA qui propose deux parcours de soins. Un parcours pour les patients porteurs de pathologies chroniques et un parcours ponctuel permettant de réaliser des bilans de santé complets à toute personne le nécessitant une fois par an. Ces deux parcours nécessitent au préalable une coordination avec le médecin collaborateur qui oriente les patients à l’IPA pour fixer les motifs de recours.
Les lieux d’exercice possible ?
L’IPA peut être en exercice libéral ou salarié, au sein d’établissement de santé comme un CH ou un CHU, mais aussi au sein d’une structure associative, d’une fondation ou d’une structure d’exercice coordonné en soins primaires comme les MSP, ESP, ou CDS.
Les IPA en soins primaires bénéficient d’une aide à l’installation lors des deux premières années d’exercice en échange d’un engagement d’exercice dans la zone de 5 ans et sous condition d’une activité exclusive IPA. Cette aide s’élève à 27 000 € en zone normale et à 40 000 € en ZIP.